Un tiers des marchands font ainsi de la mise en place du BNPL une priorité. Mais le paiement fractionné est aussi plébiscité par les consommateurs, comme le souligne une récente étude réalisée par Oney et le Groupe BPCE, selon laquelle 59% des Français sondés veulent pouvoir bénéficier du paiement fractionné, en trois ou quatre fois.
Et cette appétence ne concerne pas que la France : en 2022, la part des achats en ligne utilisant le BNPL aux Etats-Unis a augmenté de 14% selon le dernier rapport d’Adobe Analytics, qui note que l’utilisation du paiement fractionné concerne des achats d’un montant de plus en plus faible. Une tendance qui va s’accélérer en 2023, avec une hausse de l’utilisation du BNPL pour régler les achats alimentaires ou d’ameublement de respectivement 40 et 38% sur les deux premiers mois de l’année.
Par ailleurs, l’utilisation du BNPL s’intensifie également à l’occasion des temps forts commerciaux comme le Black Friday. Les consommateurs sont en effet plus nombreux à vouloir bénéficier des réductions offertes par les marchands lors de ces périodes, d’autant plus lorsqu’ils sont issus des nouvelles générations : selon une récente étude réalisée par le média spécialisé PYMNTS, 45% des millennials ont utilisé un prêt instantané ou un paiement en plusieurs fois pour régler au moins la moitié de leurs achats lors du dernier Black Friday.
Des comportements qui deviennent de plus en plus omnicanaux : 10% des acheteurs ont utilisé le BNPL en ligne, et 8% en magasin lors du dernier Black Friday, soit une hausse de 41% de l’utilisation du paiement fractionné in-store par rapport à l’édition 2021 selon PYMNTS.
Ainsi, déjà incontournable chez toutes les solutions de paiement en ligne, le BNPL est appelé à se développer ces prochaines années sur un nombre croissant de canaux et de catégories de produits, tant afin de répondre aux problématiques de pouvoir d’achat des consommateurs, que pour permettre aux marchands de mieux maîtriser leurs CAC, au fur et à mesure de l’intensification de la concurrence et de l’inflation publicitaire observée à l’occasion de temps forts commerciaux qui rythment désormais l’année et canalisent les comportements d’achat.