Du carburant aux réparations, les prix s’envolent !
En dépit des mesures gouvernementales (0,30 €/litre de remise sont accordés jusqu’au 15 novembre 2022)[2], les prix des principaux carburants demeurent obstinément élevés. L’essence SP95 a même atteint un nouveau record au début du mois de juin 2022, dépassant les 2 €/litre, tandis que le contexte économique et géopolitique ne permet pas de prévoir un apaisement de la situation dans un avenir proche. En tout, les dépenses mensuelles moyennes en carburant se sont envolées de 44 % entre mars 2021 et octobre 2022.[3]
L’entretien du véhicule n’est pas en reste. Avec des tensions sur les matières premières et les chaînes d’approvisionnement, le prix des réparations augmente. Selon l’association professionnelle Sécurité et Réparation Automobile, les prix ont augmenté de 4,2 % en moyenne entre 2020 et 2021 – soit près du double du taux d’inflation des prix à la consommation. Les pièces de rechange ont vu leurs prix grimper de 4,6 % tandis que les travaux de peinture enregistraient une hausse de 4,2 %. Le coût horaire de la main d’œuvre en carrosserie contribue également à faire grimper la note, avec une augmentation de 2,8 %[4].
Parallèlement, les pannes, accidents et autres impondérables sont insensibles à la conjoncture : ces dépenses ne disparaissent pas, tout comme les obligations légales comme le contrôle technique. Ainsi pris en tenailles, les consommateurs connaissent des difficultés croissantes, les contraignant à des arbitrages potentiellement délicats, entre l’entretien de leur véhicule et d’autres postes de dépenses tout aussi essentiels.